Publié dans Politique

Menace de grève - La Direction générale des douanes rassure ses usagers 

Publié le mercredi, 25 octobre 2023

La Direction générale des douanes apaise les inquiétudes de ses usagers. Dans un communiqué signé par son directeur général, Lainkana Zafivanona Ernest, et daté d'hier, la DGD informe le public et réitère que tous les bureaux des douanes sont « ouverts et opérationnels aux jours et heures de bureau habituels ».

L'annonce d'une grève générale par la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM), dont est membre le syndicat des employés de la Douane (SEMPIDOU), a suscité des inquiétudes auprès des usagers. Face à la presse lundi dernier, la SSM a lancé un ultimatum de 72 heures aux différentes parties dans le pays à se mettre autour d’une table sous peine d’une grève générale. Ce dialogue serait nécessaire pour éviter la survenance d'une crise qui pointerait le bout de son nez dans le pays. L'échéance établie par le SSM arrive à terme ce jour. Reste à voir si la grève générale annoncée va être traduite en acte et suivie, notamment au niveau des ministères concernés, au niveau du ministère de l'Economie et des Finances et en particulier la Direction générale des Douanes. 

Le président du SEMPIDOU en particulier ne semble pas faire l'unanimité. Ni au sein des syndicats membres du SMM, ni au sein du Syndicat des employés du ministère de l'Economie et des Finances (SMMV) dont est membre le SEMPIDOU, trois entités dont il est le président. En effet, des doutes sont de plus en plus présents autour des motivations réelles derrière certaines revendications et des actions de ce leader syndical. 

Dans le contexte actuel, il est ainsi par exemple intéressant de se demander quel intérêt à agir ont les syndicats? Est-il par ailleurs du rôle des syndicats d'intervenir pour régler des supposés divergences d'idées de politiciens dans le pays? Si on admet en outre que les syndicats ont effectivement un rôle à jouer, menacer de bloquer la machine administrative est-elle vraiment la seule et unique solution ? Cela ne participerait-il pas à envenimer la situation et engendrer une crise que ces mêmes syndicats disent craindre ? En tout cas, il n'est pas anodin si les syndicats membres du Syndicat des employés du ministère de l'Economie et des Finances (SMMV) se sont désolidarisés de leur président et confrère leader du SEMPIDOU, la semaine dernière. « Les syndicats doivent être vigilants afin de ne pas servir d'instruments politiques », devaient affirmer les leaders des syndicats au sein du SMMV. Ces derniers appellent ainsi le président du SMMV à cesser d'utiliser le nom du SMMV dans le cadre de la conjoncture actuelle dans le pays. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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